Un vice caché dans une maison peut avoir des conséquences lourdes sur le plan financier. En fonction de la nature du défaut et de l’étendue des dommages, vous devez envisager des travaux onéreux. C’est pourquoi il est primordial de prendre toutes précautions utiles au moment de votre achat immobilier. Vous êtes passé à côté d’un problème important lors de votre visite ? La loi, sous conditions, vous offre des recours contre le vendeur : la garantie légale des vices cachés dans une maison ancienne, la garantie décennale dans le neuf. Découvrez comment éviter des surcoûts imprévus, en amont et en aval de votre acquisition.
Sommaire
A noter :
Cette protection accrue de l’acheteur en cas de vice caché dans une maison, malheureusement, est écartée dans la plupart des transactions.
Une clause d’exclusion de garantie des vices cachés est quasi-systématiquement insérée à l’acte de vente d’une maison ancienne. Cette clause est valable. En conséquence, vous ne disposez d’aucun recours contre le vendeur a posteriori, quels que soient les défauts du bien immobilier.
2 parades :
En cas de vice caché dans une maison, la garantie légale, lorsqu’elle n’est pas exclue, n’est pas toujours facile à mettre en œuvre. Plusieurs raisons à cela :
Il est donc primordial de connaître toutes vos options en cas de vice caché dans une maison.
La loi pose 3 conditions pour bénéficier de la garantie des vices cachés.
C’est à vous, acquéreur, de prouver les conditions du vice caché.
La condition du défaut non-apparent :
La condition de l’existence du défaut antérieure à la vente :
Cette condition est particulièrement difficile à prouver. C’est pourquoi il est souvent nécessaire de recourir à un expert.
Vous disposez d’un délai de 2 ans à compter de la découverte du vice caché dans une maison pour agir en justice.
A noter :
Pour obtenir réparation, vous devez saisir le Tribunal de grande instance du lieu de situation de la maison. Vous devez obligatoirement vous faire représenter par un avocat.
L’acte de vente exclut la garantie des vices cachés ? Vous ne parvenez pas à rapporter la preuve du vice caché dans la maison ? Vous préférez éviter les mauvaises surprises, et vous économiser une procédure judiciaire fastidieuse ? Voici vos alternatives.
En amont de la vente immobilière, plusieurs précautions vous permettent d’identifier un vice caché dans une maison.
Pour se conformer à son obligation d’information précontractuelle, le vendeur a l’obligation légale d’effectuer des diagnostics immobiliers en amont de la vente. Les diagnostics obligatoires permettent de mettre en lumière les vices suivants :
Vous prenez connaissance du dossier de diagnostics techniques (DDT) avant de signer. Au moment de la signature de l’acte définitif, le notaire attire de nouveau votre attention sur les anomalies constatées, le cas échéant. Dès lors, vous n’avez aucun recours sur les points litigieux mis en lumière dans le DDT. C’est-à-dire qu’une anomalie révélée par diagnostic n’est pas considérée comme un vice caché dans une maison.
A noter : les divers diagnostics sont obligatoires sous conditions – d’ancienneté de la maison, de localisation du bien… Lorsqu’ils sont facultatifs et non effectués, tout défaut afférent peut constituer un vice caché dans une maison.
Vous avez des doutes sur la solidité du bâti ? L’état des poutres vous paraît problématique ? Vous préférez vérifier le bon fonctionnement des équipements ? Vous avez tout intérêt à vous faire assister par un professionnel du bâtiment à l’occasion des visites.
Attention : malgré tout son professionnalisme, l’artisan ne saurait vous garantir l’absence de vice caché dans une maison.
N’oubliez pas que vous disposez d’un délai de rétractation de 10 jours à compter de la signature du compromis de vente. Si vous avez promptement signé, mais que vos doutes persistent, profitez de ce délai pour faire passer une entreprise – cabinet d’architectes ou d’expertise immobilière, entreprise de travaux…
Le principe : le vendeur qui a connaissance du vice caché dans une maison est de mauvaise foi. Le vendeur professionnel est réputé connaître les vices cachés affectant le bien immobilier.
En conséquence :
Exemples de mauvaise foi : le vendeur a dissimulé des fissures dans un mur en appliquant du papier peint. Le vendeur n’effectue les visites qu’en dehors des heures des nuisances sonores. Le vendeur repeint les murs juste avant les visites pour cacher des infiltrations.
Vous achetez un bien immobilier neuf ou sur plan ? La construction date d’il y a moins de 10 ans ? Le défaut porte sur une extension ou des travaux réalisés il y a moins de 10 ans ? EN cas de vice caché dans une maison neuve, vous pouvez obtenir réparation plus facilement sur le fondement de la garantie décennale.
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